Le président John Dramani Mahama a réagi aux préoccupations concernant la montée de l’immoralité et de la criminalité au Ghana, malgré le fait que plus de 90 % de la population se revendique croyante. Face à ces interrogations, il a affirmé que la situation aurait été bien plus critique sans la présence et l’influence de l’Église, insistant sur son rôle fondamental dans le maintien des valeurs morales et l’orientation de la société.


« On entend souvent dire que même si plus de 90 % des Ghanéens se disent croyants, l’immoralité et la criminalité ne cessent d’augmenter. Je réponds à cela que la situation aurait probablement été pire sans l’Église. Si elle n’existait pas et que chacun agissait selon sa volonté, nous serions confrontés à un chaos encore plus grand. Les églises font donc de leur mieux », a déclaré le président Mahama lors d’une rencontre avec le clergé à Kumasi, dimanche, rapporte Citiniewsroom.

Il a également insisté sur la nécessité d’une plus grande unité entre les différentes confessions chrétiennes, soulignant que la division affaiblit l’influence et l’impact de l’Église dans la société. Pour lui, il est primordial de rassembler les forces spirituelles afin d’apporter un changement significatif au pays.

« Une Église divisée perd de son pouvoir et de son impact. Mais une Église unie peut véritablement transformer la société. Travaillons ensemble pour bâtir une communauté chrétienne forte, dynamique et influente, capable de parler d’une seule voix sur les questions de développement national », a-t-il exhorté.
À travers ces déclarations, John Mahama met en avant la responsabilité de l’Église dans la préservation des valeurs sociales et appelle les leaders religieux à œuvrer ensemble pour un Ghana plus moral et stable.
 

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