Le dimanche qui précède la fête de Pâques dans le calendrier liturgique chrétien, appelé « dimanche des Rameaux et de la Passion » est célébré solennellement chaque année par les chrétiens du monde entier. Cela en mémoire de l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem et de sa mort sur la croix à Golgotha.


Sens du Dimanche des rameaux

Ce sont les quatre évangiles qui la rapportent. « La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur », indique celui de Jean 12 : 12-13. Ce dimanche commémore à la fois deux événements.

Les chrétiens du monde entier, ont célébré la fête commémorative des Rameaux, ce dimanche 29 mars. Autrement dit, une semaine avant la fête de Pâques. La fête des rameaux commémore deux évènements à la fois. D'une part, l`entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, acclamé par une grande foule déposant des vêtements sur son chemin pour certains et d’autres agitant des branches et des palmes en chantant « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui entre au nom du seigneur! Hosanna au plus haut des cieux ! ». Et d’autre part la passion du Christ qui l’a conduit à la croix à Golgotha.

Les origines de cette fête

La fête de rameaux a une double origine. A la fois chrétienne et païenne. Au départ, c’était une fête juive de printemps pendant laquelle les fidèles se rendaient à l’église pour demander à Dieu une bonne récolte. Selon la tradition, ils portaient des rameaux de palmier symbolisant le début de la saison chaude et invoquant la fertilité de la terre. Au fil des siècles, cette fête a été adoptée par d’autres peuples paysans. A l’époque romaine, elle été assimilée à la fête romaine appelée « Floralia ou Florilia ».

Une fête consacrée à la déesse des fleurs. Cela jusqu’à l’ère moderne où de le dimanche des Rameaux rappelle l'entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem peu de temps avant la Pâque juive. Beaucoup de chrétiens peu pratiquants viennent à la célébration des Rameaux principalement pour voir la beauté du rite de la passion qui provoque de fortes émotions.

La foule des Rameaux

A chaque rameaux, le décor est le même. Foule en procession chantant des cantiques à la gloire de Dieu ! Gerbe de rameaux à la main et agitée. Une ambiance pareille à celui de Jérusalem au temps de Jésus. Chose qui alimente la curiosité des non- chrétiens. Les foules inondent les rues. Parmi eux des chrétiens aux bons ou mauvais témoignages. « Sans exception, s’il avait lieu quelques actes de conversion dans cette foule cela sera un bon signe d’évangélisation », entend-on dire.

Pour les non-croyants, il ne suffit pas seulement de proclamer, à la face du monde, les paroles et les actes de Jésus-Christ crucifié méchamment par ceux qui veulent la mort du juste et vivre comme un bon fils du diable. Alors en réalité, que doit apporter cette fête aux fidèles chrétiens ? La commémoration de l’entrée de Jésus à Jérusalem est plus qu’un simple mouvement de foule dans les rues. Mais, une occasion pour chaque chrétien de laissé Jésus entrée dans son cœur. En y participant, les Chrétiens sont conscients d’entrer dans la dernière semaine vers la résurrection du Seigneur.

Plantes utilisés à cette occasion



C’était une coutume ancienne en Orient d’acclamer un héros en agitant des palmes. Par habitude, Jésus aussi est accueilli de la même manière. Une même réalité adopté dans certains pays d'Afrique subsaharienne notamment la Côte d'Ivoire à l’occasion. L’usage des palmes n’existe pas alors dans les processions de certaines régions du monde comme en Italie, en Espagne, en France et autres. Ces pays utilisent d’autres branches telles que les branches d’olivier, de sapins, etc., en remplacement aux branches palmes.

La raison, dans ces pays, il est difficile, en début du printemps, de trouver des rameaux verdoyants. Pour la plus part des traditions Catholique, les rameaux sont conservés durant toute l'année après leur bénédiction « le dimanche des rameaux » et ramenés le Mercredi des cendres du carême puis posé en signe de croix sur le front des fidèles.

Saint Bénifils

 

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