Etre chrétien en Iran est acte de bravour, de renoncement de soi pour Chrits. La vie chrétienne en Iran est toujours entravée d'embûche et Zaman Fadaie, connu sous le nom de Saheb, en a de nouveau les frais. Il a été fouetté le dimanche 25 juin, après avoir voyagé de son domicile à Rasht, dans le nord de l'Iran, à Téhéran dans l'espoir d'obtenir la restitution d'un titre de propriété qui avait été déposé il y a longtemps en garantie.

Mais au lieu de récupérer le titre de propriété, on a dit à Saheb que, malgré la récente « grâce », deux peines étaient encore inscrites dans son dossier et n'avaient pas encore été infligées : 50 coups de fouet pour ne pas être retourné à temps en prison après une permission de sortir. absence et deux ans d'exil dans la ville de Nehbandan, à 1 600 km de chez lui, dans le cadre d'une condamnation distincte pour "diffusion de propagande anti-régime".

Saheb, qui fait partie de "l'Église d'Iran", a reçu ses 50 coups de fouet sur place et on lui a dit plus tard qu'il devrait se présenter aux autorités de Nehbandan, qui est proche de la frontière afghane, dans les "prochains jours" .

Saheb, qui a récemment célébré son 42e anniversaire, est marié à Marjan, qui a voyagé avec lui à Téhéran et a attendu dehors pendant qu'il était fouetté, et ils ont une fille de 16 ans, Marta.

Marjan a dit à Saheb qu'elle était prête à voyager avec lui en exil, mais Saheb ne veut pas que sa famille soit punie à ses côtés, et elle ne veut pas non plus éloigner Marta de sa maison et de ses amis.

Saheb et sa famille doivent donc maintenant se préparer à une énième séparation, et Marjan devra gérer seule la nouvelle épicerie que le couple a montée depuis la libération de Saheb.

L'ami de Saheb et ancien prisonnier, Yousef Nadarkhani, a également été fouetté depuis sa sortie de prison - également pour ne pas être revenu en prison à temps après un congé autorisé - et risque deux ans d'exil à Nikshahr, à 720 km au sud de Nehbandan.