Le pasteur burkinabè Mamadou Karambiri et son épouse sont guéris de la maladie à Coronavirus (Covid-19), qu’ils ont tous deux contractés depuis le 09 mars 2020, quelques jours après leur retour d’un séjour en France. L’information a été confirmée ce vendredi 20 mars 2020, par les autorités du Faso. Ils sont sortis de l’hôpital et ont regagné leur domicile.


Visiblement ému de cette bonne nouvelle, le pasteur a adressé ses premiers mots à la chaîne de télévision burkinabè Impact TV. « Nous rendons grâce à Dieu pour ce moment que nous voulons partager avec chacun d’entre vous. Nous bénissons le Seigneur pour tous ses bienfaits pendant ce temps que nous avons passé. Nous remercions le Seigneur de ce qu’il nous a restauré par sa bonne main, mais aussi à travers l’équipe médicale qui s’est vraiment bien chargé de nous, et aux moyens de prières d’intersection des frères et sœurs (…) », a-t-il exprimé d’entrée.

Se référant à un chapitre biblique relatif à la révélation que Job a eu par rapport à Dieu, le fondateur du Centre international d’évangélisation / Mission intérieure africaine (CIE/MIA) s’est réjouit d’être en vie et en bonne santé par la grâce de Dieu. Citant au passage le chapitre 42 de la bible où Jules dit à Job parlant de Dieu : « Je reconnais que tu peux tout et que rien ne s’oppose à tes pensées ».

« Nous avons prêché sur la présence de Dieu, la réalité de Dieu, mais on a jamais expérimenté cela. Malgré les difficultés, malgré les charges, cette présence était tangible. Nous étions là, »

« Ce que nous avions vécu, ma femme et moi, dans la même chambre, séparément tant collectivement dépasse notre entendement. Nous avons prêché sur la présence de Dieu, la réalité de Dieu, mais on a jamais expérimenté cela. Malgré les difficultés, malgré les charges, cette présence était tangible. Nous étions là, on ne comprenait pas, mais on avait l’assurance, on parlait ensemble, on louait Dieu. Mieux, ce qui nous a frappé, Dieu a dit de prier pour tous les malades qui sont internés dans le monde, ceux qui sont au Burkina Faso, de prier pour le corps médical, pour les chrétiens car réellement c’était un plan satanique qui était en train de vouloir détruire le monde », a-t-il poursuivi.

« On avait pas besoin de foi, car sa foi et sa présence nous suffisaient. Il nous parlait… Je vous assure, même le corps médical était étonné dans les derniers jours de voir comment on était à l’aise »

« Les gens ne savent pas et même les communicateurs plus avertis ne savent pas ce qui se passe actuellement dans le monde spirituel de Dieu. Nous avons vécu une réalité, nous avons prêché la présence de Dieu. Ce n’était pas quelque de mystique, mais on dirait Dieu avec ses enfants. On était dans la paix et la tranquillité. On avait pas besoin de foi, car sa foi et sa présence nous suffisaient. Il nous parlait… Je vous assure, même le corps médical était étonné dans les derniers jours de voir comment on était à l’aise. C’est nous qui encourageons les gens. Certes, on ne sortait pas, mais on priait pour les gens qui étaient internés comme nous dans le monde entier. Ce sont des centaines de messages que nous recevions et nous prions pour tout le monde. Ce qui est sûr, nous avons prêché sans comprendre les merveilles qui nous dépassent et que nous ne concevons pas », a témoigné pasteur Karambiri.

Karambiri épouse guéris Coronavirus
Pasteur Mamadou karambiri
« Et comme Job dans la bible, mon oreille avait entendu parler de toi. Maintenant montre lui ta vue. C’est pourquoi je me condamne et je me repends sur la poussière et la cendre. C’est-à-dire, quand ma femme et moi on s’est agenouillé, on a crié à Dieu : Seigneur, nous ne voulons plus rien. Nous avons vu qui tu es et qui nous sommes. Nous avons vu la grandeur de Dieu, sa puissance, mais surtout son amour, sa bonté. Et nous avons vu que l’être humain n’est rien, nous pouvons disparaitre d’un moment à l’autre comme un souffle qui disparait. Mais ce qui m’a frappé c’est cet amour divin qui nous enveloppait, cette assurance qui nous parlait que nous allons sortir et que nous allons voir ce que lui il sait faire ».

LE PASTEUR KARAMBIRI : LA MALADIE N’ÉTAIT PLUS UN PROBLÈME
« Nous avons découvert notre Dieu qui est un bon père, nous avons découvert le grand Dieu. Et nous ne pouvons plus oublier cela. C’était une expérience exceptionnelle »

« Frères et sœurs, nous voulons vous parler, surtout vous qui ne comprenez pas ce langage chrétien, nous voulons vous dire simplement, ne vous réjouissez pas. La plupart du temps, nous nous sommes réjouis (…) Nous rendons grâce à Dieu aujourd’hui. Nous le bénissons pour sa bonté, nous le remercions pour toute sa fidélité. Nous avons découvert notre Dieu qui est un bon père, nous avons découvert le grand Dieu. Et nous ne pouvons plus oublier cela. C’était une expérience exceptionnelle qui nous a amené à rentrer en nous même et qui nous a amené à avoir l’amour pour son peuple et de ne pas s’inquiéter. C’est un plan satanique conçu longtemps pour détruire le monde, mais lui Dieu veille. Il sortira les gens et il va les garder et les protéger. Mais maintenant pour ceux qui sont malades nous nous soutenons dans la prière. Ceux qui ont eu des être chers qui sont partis, pas seulement au Burkina Faso, mais dans le monde entier, nous vous encourageons à tenir, à rendre grâce à Dieu. Toute chose concourt au bien être de ceux qui aiment Dieu (…) C’est pourquoi nous avons tenu à faire ce message pour montrer la grandeur de Dieu et l’infiniment petit de l’homme. Un souffle qui apparait et qui disparait. C’est une expérience que 47 ans je n’ai jamais vécu dans la simplicité. La maladie n’était plus un problème, les difficultés n’étaient plus un problème. C’était la compassion pour les gens, on priait, que Dieu bénisse le corps médical et tous ceux qui sont dans le monde qui font ce travail… Que sa grâce soit avec vous, que sa paix soit avec vous et que son amour continue à vous inonder au non de Jésus Christ. Amen ! », a-t-il conclut dans la vidéo diffusée sur le compte Facebook de son ministère d’évangélisation.

Moïse Yao K.

 

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