Outiller les serviteurs et servantes de Dieu et permettre à l'Église d’impacter le monde, telle est la mission que s’est assignée le Dr. Albert Amoikon Adadé. D’où la mise en place du séminaire mensuel qu’il organise à l’intention du corps de Christ dans son ensemble.

Pour cette édition, il a entretenu les appelés, les ouvriers et les leaders d’églises sur l’absolue nécessité de la formation pastorale.

Selon le Dr. Albert Amoikon Adadé beaucoup de pasteurs et de responsables d’églises mènent le peuple de Dieu sans réelle formation et cela est dangereux.

« L’absence d’un cadre de formation peut amener le pasteur à se faire des illusions sur sa manière de servir Dieu…Il faut se faire former dans une école pastorale pour avoir un ministère efficace. Dans l’histoire de la bible, Dieu a toujours eu besoin de modeler, de former et d’équiper les hommes avant de leur confier une mission…La formation pastorale permet à ces derniers de développer un esprit compétitif et un ministère d’évangélisation dans l’église, de fournir des connaissances de base sur la manière de défendre la foi chrétienne contre les défis courants, les religions du monde, les cultes et l’occultisme », a-t-il relevé.

Pour l’orateur du jour, la formation permet en somme de remettre les appelés et les pasteurs sur le droit chemin.

« Pour que l’église puisse grandir, il faut de temps en temps faire des stages, des séminaires et des recyclages comme cela est fait dans les pays anglophones pour qui cela est une culture…La nature nous enseigne qu’une voiture a beau être belle et puissante, elle a besoin de respecter l’entretien régulier. Même le corps humain a besoin de temps en temps de réparation…Il est dangereux de constater qu’un prédicateur de l’évangile depuis qu’il a ouvert la bible pour la première fois n’a jamais été encadré, formé et préparé pour le ministère », a renchérit Dr. Albert Amoikon Adadé.

S’appuyant sur 2 Tim 2 :2, il a démontré tout au long de son intervention que c’est au travers de ces temps de formations que le pasteur découvre son véritable appel.

Il révèlera par la suite que la plus grande école à laquelle un serviteur ou servante peu aller est celle du père-école, qu'il définit comme un ministre de Dieu, qui a su marcher avec Dieu et qui a des années de souffrances, de disettes et d’échecs, mais aussi des succès qu’il va remettre à la disposition des ouvriers du Seigneur.

« L’appel est une bonne chose. Même si Dieu t’appelle de manière surnaturelle, tu verras qu’il va te conduire vers un homme de Dieu qui sera un homme de Dieu-école pour toi…Dieu peut t’enseigner directement mais tu auras besoins de ceux que Dieu a enseigné avant toi », a souligné l’orateur.

Selon le Dr. Albert Amoikon Adadé, peu importe la taille du ministère, l’ouvrier de Dieu doit toujours avoir un père auprès de qui il reste de manière permanente et régulière.

En se référant à Exode 3 : 1, 1 Samuel 3 :1 et Luc 5 : 1-7, il a donné des exemples de serviteurs qui ont fait leurs preuves auprès de leur père-école avant que Dieu ouvre les yeux sur leur véritable mission. Il a donc invité les participants du jour à cultiver cet amour d’apprendre auprès de leurs devanciers dans la patience.

« Il faut que tu apprennes à passer d’une étape à une autre. Il faut que tu arrives à vivre la loi de la patience. Moi-même je ne suis pas devenu ce que je suis en un an, mais en 52 ans. Le sacerdoce c’est une course de relais ».

Il a également exprimé ses regrets quant au fait que, dans l’Église actuelle, la formation de disciples soit en déclin. Selon lui, de nombreux guides spirituels d'aujourd'hui ne mettent plus au centre de leurs prédications des thèmes essentiels comme le ciel, la nouvelle naissance, l’enfer et la mort éternelle.

C’est par un intense moment de prière que le Dr. Albert Amoikon Adadé a mis un terme à ce séminaire de formation.

Étudiant pasteur à l’Institut de Théologie Freedom Covenant Seminary, Atsé Jean Noel a dit sa satisfaction d’avoir participé à ce séminaire et a profité de l’occasion pour inviter les pasteurs à participer massivement aux prochaines éditions.

« La bible le dit clairement, par manque de connaissance, mon peuple périt. Quand tu dois diriger un groupe et que tu n’es pas formé, tu envoies ce groupe-là carrément à l’abattoir. Comme l’orateur l’a dit, on ne peut se former qu’auprès des maîtres. J’invite donc les pasteurs à participer massivement à ces formations, qui assurément leur feront beaucoup bien ainsi qu’à leurs ministères respectifs », a-t-il exhorté.

L’apôtre Yeo Prosper, le président de l’Union des Fils de Gamaliel, quant à lui, a profité de cette tribune pour présenter l’UFIGA qui est une plateforme qui regroupe les églises ou ministères, des hommes et des femmes, autour de l'Archi bishop Dr. Albert Amoikon Adadé. Il a également encouragé les participants à rejoindre l’association.

Pour rappel, l’Institut Théologique et Pastoral Freedom Covenant Seminary forme les serviteurs et servantes de Dieu selon Ephésien 4 :11, avant de les orienter dans leurs ministères ou sur des champs missionnaires. A ce jour, l’école dont le docteur Albert Adadé est le fondateur a formé et ordonné plus de 2000 pasteurs en Côte d’Ivoire, des centaines en Afrique et en Europe.

L'album complet ICI

Eliakim