Le pasteur Barnabas fait partie des millions de chrétiens déplacés au Nigeria en raison de la violence perpétrée par des groupes extrémistes comme les militants peuls et d'autres factions islamistes radicales. En 2019, Barnabas, son frère Everen et la femme de ce dernier, Friday, ont été attaqués sur leur ferme par des militants peuls. Si Barnabas a survécu avec une grave blessure à la main, son frère et sa belle-sœur ont perdu la vie, et tout ce qu'il possédait a été détruit.


Depuis, Barnabas vit avec sa famille dans un camp de déplacés internes, dans des conditions précaires. Malgré sa blessure qui nécessite toujours des soins médicaux, il continue à servir les chrétiens de son camp en tant que pasteur, les encourageant à prier et à garder foi en Dieu malgré les épreuves. Cependant, la situation reste extrêmement difficile pour lui et des millions d'autres déplacés au Nigeria et à travers l'Afrique subsaharienne, où des groupes comme Boko Haram et l'État islamique en Afrique de l'Ouest ciblent intentionnellement les chrétiens, rapporte Chiristian Post.

Le rapport "No Road Home" d'Open Doors met en lumière l'ampleur des déplacements forcés des chrétiens en Afrique subsaharienne. La région est considérée comme l'une des plus violentes pour les croyants en Jésus, avec des attaques fréquentes contre des villages chrétiens, des églises et des leaders religieux. Le manque de réaction rapide des forces de sécurité nigérianes et l'impunité dont jouissent les auteurs de ces violences ont aggravé la situation, laissant des millions de personnes sans foyer ni sécurité. 

retour